Soir d'été, de volupté
A qui l'on peut se confier
Rarement, je fais faux bond
Amitié, solidarité, telles sont mes notions
Humilité et modestie en font partie
L'ambition chère à mon coeur
Image mon univers de vigueur
L'enfant toujours en moi reparaît
A chaque pensée débauchée
Ah ! Qu'il fut court ce temps,
Cet instant dirai-je simplement
Heureux celui qui comme moi,
Est prêt à vivre loin du désarroi
Un autre moment de tendresse,
Kidnapper alors, le sentiment d'allégresse.
Manon.N
1
Souvent un nuage de mélancolie
Pour un vent d'euphorie
Une tempête de douleur
Pour une accalmie de douceur
Un mare de tristesse
Pour un océan d'allégresse
Un amoncellement d'affliction
Pour une montagne de consolation
Manon.N
Sur les chemins bordés de prés verts,
Le vent s'engouffrait dans mon étole
Et j'écoutais la chanson de Prévert.
Soudain, fatiguée, je m'allongeai dans les herbes folles..
Les mille marguerites qui m'entouraient penchèrent
Sous la brise, et les oiseaux chantèrent
Le printemps qui arrive.
Manon.N
Leurs paroles sont des airs qui emplissent de bonheur.
Dès qu'ils causent, un îlot de trésor fait surface,
Mais mon Dieu ! si tous étaient toujours à leur place ...
Mais ne rêvons pas, car ce ne sont que des leurres...
Serai-je assez courtoise pour leur dire à quel point
ils m'ont rendue heureuse alors que le chagrin
Me gagnait. J'ai peur qu'un jour, ils partent de moi
Comment ferai-je alors ? Où vais-je trouver, seule,
La force et le courage de calmer mes émois.
Donc peut-être dernier, cet instant je le cueille...
Manon.N